Les cartes crypto rivalisent désormais avec les banques traditionnelles pour les achats quotidiens en Europe. Avec près de la moitié des transactions inférieures à 12 dollars, ces nouveaux outils de paiement transforment les habitudes de consommation des populations. Une révolution silencieuse qui redéfinit l’avenir des paiements européens.
L’Europe assiste à une transformation majeure de ses habitudes de paiement. Selon un rapport exclusif de CEX.IO partagé, les cartes crypto s’imposent désormais comme des concurrentes sérieuses des banques traditionnelles pour les petits achats quotidiens. Cette évolution marque un tournant décisif dans l’écosystème financier européen.
D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 45 % des transactions par carte crypto sont inférieures à 10 euros, une catégorie historiquement dominée par l’argent liquide.
Cette performance remarquable démontre que les Européens n’hésitent plus à utiliser leurs actifs numériques pour leurs achats les plus modestes, qu’il s’agisse d’un café, d’un journal ou d’un ticket de transport.
L’engouement se mesure également par la croissance spectaculaire des nouvelles souscriptions. CEX.IO enregistre une hausse de 15% des commandes de cartes crypto à travers l’Europe en 2025, signalant un intérêt grandissant pour cette technologie de paiement.
Cette tendance révèle un changement profond dans la perception des cryptomonnaies.
<< Ce que nous constatons en Europe, c’est que les utilisateurs de cartes crypto n’expérimentent pas seulement de nouvelles technologies : ils nous montrent à quoi pourraient ressembler les dépenses quotidiennes dans un avenir véritablement sans espèces. >>, déclare Alexandr Kerya, vice-président de la gestion des produits chez CEX.IO
Les détenteurs de cartes crypto révolutionnent également les achats en ligne. Alors que la Banque centrale européenne comptabilise 21 % de paiements par carte effectués sur Internet dans la zone euro, les utilisateurs de cartes crypto réalisent déjà 40 % de leurs transactions en ligne. Cette statistique illustre parfaitement l’esprit pionnier de cette communauté d’utilisateurs.
L’analyse des dépenses révèle des comportements fascinants. En effet, les produits d’épicerie représentent 59 % des achats avec les cartes crypto, un chiffre proche de la référence de la Banque centrale européenne : 54 %.
Par ailleurs, les restaurants et bars captent 19 % des transactions, dépassant la moyenne traditionnelle des dépenses de restauration en magasin. Ces données confirment que les cartes crypto s’intègrent naturellement dans les habitudes de consommation européennes.
La technologie blockchain qui sous-tend ces cartes offre une diversité de moyens de paiement inédite. Les stablecoins dominent avec 73 % des transactions, assurant une stabilité de valeur appréciée des consommateurs.
Bitcoin, Ethereum, Litecoin et Solana complètent cette palette, permettant aux utilisateurs de dépenser directement leurs investissements crypto pour l’épicerie, les repas ou les transports.
Cette flexibilité contraste avec les restrictions imposées par certaines banques traditionnelles. Barclays vient d’annoncer l’interdiction des transactions crypto sur ses cartes de crédit Barclaycard, invoquant les risques liés à la volatilité du marché et l’absence de protection des investisseurs.
Cette position défensive illustre le fossé grandissant entre l’innovation crypto européenne et les résistances bancaires traditionnelles.
En somme, l’Europe écrit une nouvelle page de son histoire financière avec l’essor des cartes crypto. Cette révolution des micro-paiements dépasse le simple gadget technologique pour devenir un véritable phénomène de société. Alors que les banques traditionnelles hésitent encore, les Européens tracent déjà la voie vers un avenir de la finance décentralisée et numérique.