Au cours de la semaine dernière, Ethereum a repassé la barre des 4 000 $, seuil qu’il n’avait pas touché depuis décembre 2024. Ce retour marque un changement de rythme important, car il est porté par les fonds institutionnels ETF, l’intérêt grandissant des investisseurs institutionnels et des améliorations techniques qui renforcent son attractivité. Pour certains analystes, cette dynamique pourrait pousser l’ETH vers un nouveau sommet historique majeur dans quelques mois.
Les chiffres récents montrent un basculement clair sur le marché des cryptomonnaies. Les ETF Ethereum ont déjà capté plus de 9,3 milliards de dollars depuis leur lancement, avec des journées spectaculaires comme le 5 août dernier où 73 millions de dollars sont entrés, pendant que le Bitcoin perdait près de 200 millions de dollars.
Les capitaux se dirigent progressivement vers l’Ether, porté par de gros acheteurs comme Sharplink Gaming avec 521 939 ETH et BitMine Immersion avec plus de 833 000 ETH.
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Le staking sur Ethereum rapporte en moyenne 3 à 4 % par an, offrant un double intérêt : générer des revenus tout en visant la hausse de prix. Sur le plan graphique, Jack Yi de LD Capital voit la cassure au-dessus des 4 000 $ comme un déclencheur fort de performance future.
Le double sommet a cédé, ouvrant la voie vers les 5 000 $, et le ratio ETH/BTC pourrait grimper jusqu’à 0,1, un niveau historiquement associé à une surperformance des altcoins dans les prochains mois.
De même, Michaël van de Poppe a souligné qu’après avoir balayé ses plus hauts récents, l’ETH semble prêt pour un grand mouvement vers son ATH. Cependant, il cautionne aussi qu’il serait plus judicieux de réallouer les capitaux au sein de l’écosystème Ethereum pour maximiser le rendement.
Sur le plan réglementaire, Ethereum a obtenu un avantage décisif : la SEC, gendarme financier américain, considère désormais que le staking d’ETH ne constitue pas une émission de titres. Cela signifie que les risques juridiques diminuent nettement pour les émetteurs d’ETF et les entreprises qui détiennent de l’Ether.
Techniquement, la blockchain Ethereum va bientôt accueillir le projet EIP-7999 qui vise à simplifier le système de frais du réseau pour le rendre plus compétitif face à Solana ou Avalanche.
L’adoption suit cette évolution, puisque 76 % des acteurs interrogés par Myriad Linea Markets estiment que le volume de transactions hebdomadaire dépassera bientôt les 12 millions.
Jack Yi vise 5 000 $ à court terme, mais prévient que le chemin ne sera pas linéaire. Il recommande alors d’acheter lors des replis pour obtenir de meilleurs points d’entrée et lisser le coût d’acquisition.
Tom Lee, figure de Wall Street, va plus loin. Pour lui, ETH pourrait bien grimper à 16 000 $ d’ici fin 2025, porté par l’arrivée de capitaux massifs via les fonds de retraite et un intérêt institutionnel qui reste soutenu.
Le contexte macro-économique pourrait renforcer cette dynamique haussière, car une baisse des taux d’intérêt en septembre stimulerait l’appétit pour les cryptomonnaies et déclencherait une saison historique des altcoins, avec Ethereum en tête de file.
Quant à Michaël van de Poppe, la vigueur actuelle de l’ETH annonce un potentiel de gains importants sur l’ensemble du marché des altcoins, ce qui pourrait amplifier encore l’effet d’une hausse prolongée dans les mois à venir. Depuis quelques semaines, Ethereum gagne du terrain sur le Bitcoin dont la dominance chute.
Le marché global des cryptomonnaies a franchi la barre des 4 000 milliards de dollars et Ethereum représente à lui seul plus de 500 milliards de dollars. Sa force, c’est son rôle central dans la DeFi, les NFT et les smart contracts, renforcé par la transition vers Ethereum 2.0 qui améliore vitesse et efficacité.
Finalement, cette position dominante de l’Ethereum, associée à une adoption institutionnelle et technique en plein essor, donne du crédit aux scénarios haussiers. Si la tendance actuelle perdure, les 8 000 $ pourraient bien n’être qu’une étape dans la montée en puissance de l’Ether d’ici fin septembre 2025.
