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Pourquoi les entreprises africaines n’investissent-elles pas dans le bitcoin ?

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Le Bitcoin est beaucoup plus populaire en Afrique que dans le reste du monde. Mais Pourquoi les entreprises africaines n’investissent-elles pas dans le Bitcoin (BTC)? L’adoption du bitcoin par les entreprises reste “inexistante” en Afrique en raison d’un manque d’infrastructures, de connaissances approfondies de l’industrie crypto, de compétences techniques, d’un cadre réglementaire et d’une liquidité plus faible que dans les pays développés.

L’adoption institutionnelle du bitcoin dans les États africains reste lente, alors que les États-Unis avancent à grands pas avec des régulations emblématiques sur les cryptomonnaies qui cherchent à établir le Bitcoin comme un actif de réserve stratégique national.

le 7 mars 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret autorisant la création d’une Réserve stratégique en Bitcoin pour les États-Unis, et un stock spécial en cryptomonnaies. Malgré l’écho de ces nouvelles qui sonnent comme une alarme dans les esprits avisés, les entreprises africaines sont restées quasiment silencieuses sur le sujet.

L’adoption du bitcoin par les entreprises africaines reste inexistante. Cette hésitation des sociétés africaines reflète une fracture structurelle plus profonde, liée à la méconnaissance même de la technologie Blockchain, du Bitcoin, à la réglementation, aux signaux institutionnels et à la maturité du marché des cryptomonnaies. L’Afrique  n’a pas encore pris de position claire sur le Bitcoin en tant qu’actif de réserve. Et elles ne se prononcent d’ailleurs pas sur le sujet.

En vérité, le modèle économique du Bitcoin (BTC) avantage les premiers adoptants, ce qui pourrait inciter davantage de sociétés d’investissement à s’exposer à cet actif. Depuis l’élection du président Donald Trump, le bitcoin a surpassé la plupart des grandes classes d’actifs traditionnels, malgré une récente correction. Le 20 janvier 2025, jour d’investiture de Trump, le Bitcoin à touché un sommet historique de 109 000$, avant que le marché ne plonge dans une correction profonde.

Malgré le décret de Trump sur la création de réserve stratégique en Bitcoin, aucune entreprise africaine n’a officiellement révélé détenir du bitcoin ou proposer des services liés aux cryptomonnaies. En tout cas, pas en Afrique francophone. Pendant ce temps, aux États-Unis, la société Strategy accumule des bitcoins dans sa trésorerie, BlackRock, Grayscale, Fidelity achètent des Bitcoins. En Europe, la banque française BNP Paribas, la société suisse 21Shares AG, VanEck Europe, le gestionnaire d’actifs maltais Jacobi Asset Management et la fintech autrichienne Bitpanda possèdent des Bitcoins. En Asie, la société japonaise Metaplanet accumule des Bitcoins. Mais quid du continent africain ? Toujours passif comme un spectateur sans ambition.

En dehors de la République centrafricaine qui a adopté le Bitcoin comme monnaie légale, le Nigeria, l’Afrique du sud, le Kenya, le Zimbabwe, le Ghana qui étudient de façon sérieuse les possibilités d’adoption des cryptomonnaies, tout laisse croire que même l’Union africaine (UA) semble perdue dans cette course au leadership dans la révolution technologique du Web3 déjà en marche.

Le retard de l’Afrique dans l’adoption du Bitcoin semble lié à un ensemble de directives d’investissement plus prudentes dictées par les bailleurs de fonds. Quand on sait surtout que l’economie africaine dépend en majorité de l’aide extérieure. Le paysage institutionnel africain est plus fragmenté, avec des obstacles réglementaires et des mandats d’investissement restrictifs qui limitent l’exposition au Bitcoin par les entreprises.

Au-delà des réglementations fragmentées, l’intérêt des investisseurs particuliers du continent reste inférieur à celui des États-Unis. L’Afrique adopte généralement les nouveaux instruments financiers avec plus de retard que l’on qualifié de “mesure de prudence”. Cela contraste fortement avec le marché extérieur, notamment américain, unifié et très liquide, où le lancement des ETF Bitcoin au comptant a bénéficié d’une forte demande des particuliers et d’un cadre réglementaire clair qui encourage l’investissement.

Si l’Afrique veut s’affranchir des contraintes économiques des systèmes traditionnels et les défis majeurs de l’inclusion financière de ses populations, elle doit dès maintenant s’intéresser à la Blockchain, au Bitcoin et aux cryptomonnaies afin d’élargir ses horizons du futur. Car l’avenir économique de ce nouveau monde se joue dans le Bitcoin. Il est grand temps que les entreprises africaines adoptent une nouvelle vision plus futuriste afin de mériter leurs places dans ce nouveau modèle économique en pleine expansion.

NOTE

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