Le nouveau président de la Securities and Exchange Commission (SEC), Paul Atkins, a récemment publié des directives qui pourraient bien libérer une grande vague de fonds négociés en bourse (ETF) de cryptomonnaies, comme Solana (SOL), XRP, Litecoin (LTC), Dogecoin (DOGE), et bien d’autres. Cette décision confirme un tournant majeur dans la régulation des cryptomonnaies aux États-Unis.
Selon des experts financiers s’exprimant le jeudi 10 juillet dernier, les nouvelles directives de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis sont un « signe d’approbation tacite » pour les nombreuses demandes d’ETF cryptos actuellement en attente. Cette ouverture contraste fortement avec l’approche de l’ancien président anti-crypto de la SEC, Gary Gensler.
En effet, ce dernier avait tout tenté pour bloquer l’approbation des ETF Bitcoin au comptant, sans succès heureusement si ce n’est un long délai pour leur validation en janvier 2024. Mais sous la nouvelle direction de Paul Atkins, la SEC adopte clairement une position bien plus constructive, souple, en cherchant notamment à réduire le temps nécessaire pour lancer de nouveaux produits financiers liés aux cryptomonnaies.
Si, pour l’instant, le gendarme financier américain n’a validé que des ETF au comptant sur Bitcoin et Ethereum – à l’exception récente d’un ETF Solana avec staking – beaucoup de demandes de fonds négociés en bourse de crypto-actifs frappent actuellement à la porte des régulateurs étasuniens.
Des ETF Spot Solana et Ripple pourraient être les prochaines sur la liste des approbations d’ETF de la SEC avant décembre 2025. Mais Litecoin (LTC) et Dogecoin (DOGE) pourraient également être assez facilement validés avant fin de l’année. Enfin peut-être un peu moins tout de même pour le Shiba Inu.
Cette évolution réglementaire va permettre de poursuivre et d’accélérer la transformation des investissements en cryptomonnaies vers une adoption de masse. Car ces fonds négociés en bourse attirent autant les particuliers que les très fortunés investisseurs institutionnels, qui n’ont ainsi pas à gérer eux-mêmes la problématique du stockage en sécurité des cryptomonnaies.